Les 23 et 24 avril derniers, Saas Advisor organisait « Hybrid » en partenariat avec Audiense le premier événement Social Media dédié à l’hybridation des données en France. De nombreux invités de haut vol ont rendu ces deux soirées online et en présentiel aussi passionnantes qu’enrichissantes.
À cette occasion, Antoine Burtin, digital content analyst, a répondu à nos questions social media.
Comment se manifeste l’hybridation des données au PSG ?
« Au PSG, il y a une partie analyse de conversations et une analyse de performances et c’est important pour nous d’avoir tous types de données pour pouvoir les croiser, pour pouvoir savoir quel est le profil-type du fan du PSG. Donc l’hybridation des données pour moi, c’est croiser les données de plusieurs plateformes, croiser les données de façons différentes : conversationnelles, audiences et aussi performances des contenus. »
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans l’évolution des consumer data ces dernières années ?
« Ces dernières années, on a eu beaucoup plus de détails, une approche plus fine de l’analyse des données, notamment sur certaines plateformes comme Youtube où on est capables de savoir le nombre de partages par SMS via Youtube Studio.
Donc on a une quantité de plus en plus fine de données et ça, ça me frappe particulièrement sur certaines plateformes. Certaines autres plateformes ne sont pas encore assez matures comme TikTok où on n’a pas encore assez de matière ou comme Snapchat où on n’a que certaines données depuis 28 jours.
Il y a encore des progrès à faire sur ce cracking de données pour essayer d’en savoir toujours plus sur notre audience et sur les contenus qu’on produit. »
Quels seront vos grands enjeux Social Media en 2024 au PSG ?
« C’est d’aller se rapprocher d’un Manchester United qui est 3ème en termes de communauté globale et donc d’essayer de les rejoindre sur le podium. »
Quelle place pour l’intelligence artificielle dans votre stratégie Social Media ?
« On a plusieurs sujets liés à l’intelligence artificielle. Déjà d’un point de vue social listening, on va être capables de savoir quel est le niveau de sentiments positifs et négatifs sur les conversations qui seront générées autour du club, des joueurs ou des dirigeants.
Ça c’est un premier point et après, on a une partie aussi modération de contenus, modération de commentaires où on va pouvoir utiliser l’intelligence artificielle et donc se dire qu’on peut filtrer certains commentaires qui sont insultants, polémiques ou mêmes complotistes. »